Achille Richard - peintre (1895-1962)

 

 

Pierre Eugène Clairin

Hommage à Kawabata

(prix Nobel de littérature)

 

 

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Bretagne - Japon

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Le livre de souvenirs de

Pierre-Eugène Clairin

sur Pont-Aven

Cinquante ans d'amour breton

est en vente à la galerie

Galerie "A l'Atelier d'Ernest Correlleau" - Pont-Aven

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Né et mort à Douai (Nord)

Dès l’âge de 17 ans, séjour à Paris interrompu par la Première Guerre Mondiale. Retour à Paris en 1918. Grandes amitiés avec Modigliani, Soutine, Krémègne, Foujita, Ortiz de Zarate, Kisling avec lesquels il travaille. C’est l’époque de la Ruche, de l’Académie Colarossi, de la Grande Chaumière.

En 1922 séjour à Pont-Aven, il travaille beaucoup avec Ernest Correlleau et P.E. Clairin, Asselin, Vaillant.

Andrée, alors son épouse  (elle  retrouvera plus tard le peintre Thomsen, avec qui elle se mariera en 1944) raconte :

« Ce n’était que joies, bals, amitiés, rires et chansons. Les jolies et merveilleuses années. A ce moment, le peintre Achille Richard fut heureux. Il dansait beaucoup et le couple Julia Correlleau et un tout mince Achille fit fureur et resta célèbre dans l’histoire des peintres de Pont-Aven entre 1922 et 1925 . Je suis seule à revivre ce temps. Toute seule, tous les autres se sont tu à jamais, peut-être sont-ils allés rêver et danser ailleurs, tous mes merveilleux fous, dont la peinture présente ou passée était l’Etoile.

« La suite de l’histoire est triste, sombre, sans lueur.

« Oublié, découragé, malade, alcoolique, déjà perdu. Il revint vivre près de ses parents, à Douai. Il eut quelques légers succès, en peignant toujours la même toile, de très petit format, dont le sujet éternel amusait. C’était tout son univers, un coin de table, une bouteille, un verre, un jeu de carte, une pipe de terre, une boîte d’allumettes.

« En 1939, nouvelle guerre. La maison refuge de Douai fut détruite par un bombardement. Ses parents ensevelis. Je ne dirai rien de plus, tant j’ai eu de chagrin.

« Il erra alors, buvant, perdant la tête, devenant méchant, d’hôpitaux en asiles. Son ombre disparu enfin en paix. Il valait mieux que son destin.

« Je pense à lui avec amitié, pitié et douceur. Ange déchu, mais ange malgré tout, puisqu’il était marqué du sceau des artistes véritables. Aussi, je lui donne tous les pardons, et me souviens que je fus pendant quinze ans la femme de sa jeunesse ici  avec émotion . » (novembre 1981)

 

l'artiste en 1922 à Pont-Aven

 

Académie Colarossi à Paris en fin 1915 (l'artiste est au troisième rang, croix de droite)

 

nu au rideau vert

 

nature morte aux pommes, vers 1922

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